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Et si nous arrêtions de nous battre contre nous-même ...


Estelle Morioussef kinesiologie pnl

On se bat pour son travail, face à son employeur, face à ses clients… On se bat pour notre relation intime, pour la trouver, la sauver… On se bat pour donner le maximum à nos enfants, pour avoir une bonne relation avec eux, pour leur réussite… On se bat pour obtenir de l’affection, de l’approbation, de l’amour de la part des êtres qui nous sont chers… On se bat pour être irréprochable, parfait… On se bat pour trouver sa place…

Se battre est devenu tendance.

Et ne nous a-t-on pas dit que nous devions faire des efforts ?!!

Et on continue… On se bat contre des symptômes physiques, contre une maladie, contre des personnes, contre des peurs, des émotions non bienvenues comme la colère par exemple, on se bat contre des habitudes, des pensées…

Et on serre les dents, on serre les fesses, on se crispe, on a mal au ventre, au dos, au cou… on continue de résister, encore, et encore …

Jusqu’à ce que notre corps craque et nous apporte un symptôme de plus, Jusqu’à la crise de larmes, de colère, … ou pire encore, Jusqu’à ce qu’on devienne insensible … pour se protéger un peu finalement...

Car ce qu’on n’a pas compris, c’est que chaque fois qu’on se bat, pour ou contre quelque chose, on se bat en fait contre une part de soi-même, on se bat contre soi…

Et si nous baissions les armes ?... Celles contre soi au minimum pour commencer ?

Car tous ces combats, toute cette agitation, nous fait brasser de l'air, nous fait perdre beaucoup d’énergie, et nous plonge dans une sorte de fumée qui ne nous permet pas de voir la situation telle qu’elle est en réalité.

Nous ne pouvons pas dissiper cette fumée tant que nous ne prenons pas le temps de nous arrêter, de constater, de prendre conscience de la situation, même s’il s’agit de prendre conscience que notre travail ne nous convient pas, que nous ne sommes pas heureux dans notre relation intime, que nos enfants ne nous considèrent pas exactement comme nous l’aurions espéré, que nous avons des blessures, des douleurs, des manques, des mauvaises habitudes, des peurs, des faiblesses, une maladie, … ou que l’on a l’impression que l’on s’est perdu en cours de route…

Prendre conscience, et surtout accepter la situation telle qu’elle est, même si elle n’est pas agréable, est le premier pas – nécessaire – vers un changement, une évolution de la situation.

Accepter que même si nous ne sommes pas parfaits, nous faisons de notre mieux… Accepter que nous fassions des erreurs, que nous ayons des faiblesses, et que nous fassions aussi parfois du mal à ceux qui nous sont chers … Nous devons aussi accepter cela, même si c’est douloureux…

Seulement une fois que nous avons accepté, nous pouvons choisir d’intervenir par rapport à la situation, par rapport à nous même, et apporter un changement. Sans cette étape, nous restons « englués » dans cette bataille contre nous-même.

Alors, commençons par être gentils, tolérants, bienveillants envers nous-mêmes – non pas parce que c’est tendance – mais parce que c’est la première étape qui nous amènera à modifier la situation qui nous dérange, à nous sentir mieux, et à apporter de la bienveillance autour de nous.

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